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L'adolescence est une période où les jeunes vivent beaucoup de tension. En plus de devoir composer avec les changements liés à la puberté, ils doivent forger leur identité et trouver leur place. En tant que parent, vous avez sans doute une foule de questions sur la santé mentale de votre jeune. Vous vous demandez peut-être même quelle est la différence entre la santé mentale et la maladie mentale. En Ontario, 1 enfant sur 5 est aux prises avec un problème de santé mentale (par exemple, l'anxiété, la dépression, les traumatismes et les comportements d'automutilation). Nous pouvons vous venir en aide.
Parler ouvertement de santé mentale avec votre enfant aide à faire de lui un adulte résiliant et en bonne santé. Les vidéos et le contenu ci-dessous, qui ont été conçus avec la collaboration de partenaires communautaires, proposent des conseils et des astuces ainsi que des ressources pour vous permettre d'aborder le sujet avec votre ado, car il est temps d'EN parler.
Vous êtes à la recherche de services et de ressources en santé mentale? Consultez la section sur la santé mentale de nos ressources pour les jeunes.
Entre 11 et 18 ans, les jeunes vivent de nombreux changements physiques et émotionnels. Leur taille, leur poids et leur apparence physique se transforment, et ils subissent une foule de changements émotionnels, principalement attribuables aux fluctuations hormonales. Il est possible que votre adolescent soit de bonne humeur un moment, puis en colère ou triste l'instant d'après. Les adolescents ont également tendance à se chercher.
Vous pouvez donc vous attendre à ce que votre jeune:
Change de coiffure, de style vestimentaire ou de maquillage
Agit de manière plus égocentrique
Vous dit des choses comme « Tu ne comprends pas, tu ne peux pas comprendre! »
Prend plus de risques et agit comme s'il était invincible (par exemple, faire du vélo sans casque, essayer l'alcool ou la drogue)
Même si votre jeune semble heureux, il se peut qu'il ait de la difficulté à:
Est capable d'effectuer ses activités quotidiennes comme se lever pour aller à l'école, bien manger et se laver
Sent qu'on se préoccupe d'elle et est heureuse et satisfaite dans la vie
S'intègre bien et fait des activités avec ses amis, sa famille et sa communauté
Se sent en contrôle et croit en un avenir favorable
Gère bien les défis et le stress quotidiens
Se sent bien dans sa peau
Il se peut que votre jeune présente certains changements comportementaux. Il pourrait:
Changer de groupe d'amis
Se désintéresser des activités qui lui plaisaient auparavant
Souhaiter passer moins de temps en famille
Chez certains adolescents, ces comportements sont normaux. Prenez le « Temps D'EN parler » avec votre jeune si vous observez chez lui des signes différents qui vous inquiètent et pourraient évoquer un trouble de santé mentale, ou si ces changements persistent.
Les parents de jeunes atteints d'une maladie mentale doivent savoir qu'ils ne sont pas seuls. En effet, 1 Canadien sur 5 est aux prises avec un problème de santé mentale. Il ne s'agit pas d'une faiblesse ou d'un manque de volonté chez votre jeune. C'est vous qui le connaissez le mieux. Lorsqu'il éprouve des problèmes de santé physique, vous êtes prêt à l'aider. Les troubles de santé mentale exigent autant d'attention, de temps, de soin et de patience.
Quand les parents obtiennent rapidement de l'aide pour leur jeune (diagnostic et traitement des problèmes de santé mentale), les résultats pour sa santé s'en voient améliorés. C'est une bonne chose! Avec votre aide, votre jeune est plus susceptible de se remettre de ses troubles de santé mentale et de mener une vie remplie et positive. Pour en savoir plus sur les problèmes de santé mentale et les ressources à votre disposition, visitez eSanteMentale.ca.
Pour un jeune, une des meilleures façons d'apprendre à gérer son stress est de faire preuve de résilience et de maintenir une relation saine avec ses parents. La résilience est l'habileté à se ressaisir après une situation difficile. Pour aider votre jeune à améliorer sa résilience, la première chose à faire est d'être présent. Faites-lui savoir qu'il est aimé, qu'il est une partie intégrante de votre famille et que vous êtes là pour lui. Montrez-lui que vous êtes présent en l'écoutant et en vous intéressant à ses pensées, à ses sentiments et à ses idées. N'oubliez pas d'écouter votre jeune et d'admettre la validité de ses sentiments avant de lui donner des conseils. Voici quelques astuces pour maintenir une bonne relation avec votre jeune:
Prenez les repas en famille
Aidez votre jeune à faire ses devoirs
Essayez une activité que votre jeune aime et demandez-lui de vous l'enseigner
Comme parents, nous voulons souvent prendre les choses en main pour aider nos enfants. Nous aimons résoudre leurs problèmes pour eux et ne voulons pas qu'ils soient blessés ou contrariés. Au bout du compte, toutefois, ce comportement n'entraîne pas de résultats positifs et sains. En effet, petit à petit, nos jeunes deviendront des adultes; nous ne serons pas toujours là pour régler leurs problèmes. C'est pourquoi il est important de chercher à bâtir une relation saine avec nos adolescents afin de favoriser une conversation honnête et ouverte. Ils apprendront ainsi à gérer les situations difficiles de la vie par eux mêmes.
Vous pouvez donner l'exemple à votre jeune en lui montrant comment surmonter les coups durs de manière positive. Voici quelques exemples:
Laissez vos émotions de côté. Il est facile de perdre son calme et de se mettre en colère, mais cela risque d'empirer la situation.
Montrez que vous écoutez réellement ce que votre jeune vous dit. Exprimez vos préoccupations calmement. Par exemple, vous pourriez lui dire: « Je vois que tu es contrarié, mais je m'inquiète de ce qui pourrait se passer à cette fête. Je m'en fais pour ta sécurité. »
Invitez votre jeune à résoudre le problème avec vous. Par exemple, « Qu'est-ce que tu crois qu'on devrait faire pour cette fête? »
Prenez le temps d'écouter. Ce n'est pas pour rien que nous avons deux oreilles, mais une seule bouche. Écoutez votre jeune avant de le conseiller.
Apprenez à votre jeune à faire des compromis. Il est parfois possible d'arriver à un résultat profitable pour chacun, mais pas toujours.
Une des choses les plus importantes que les situations difficiles peuvent enseigner, c'est la façon de retirer du positif des circonstances négatives. Le fait d'être optimiste et d'avoir de l'espoir peut aider votre jeune à surmonter les épreuves plus facilement.
Prenons un exemple: votre jeune n'a pas été sélectionné dans une équipe sportive à l'école. Il pourrait voir les choses de façon négative et dire: « Cet entraîneur-là ne m'aime pas, c'est pour ça que je n'ai pas été choisi! » Vous pouvez alors l'aider à envisager la situation de façon plus optimiste. Validez ses sentiments et dites-lui qu'il sera peut-être sélectionné l'an prochain. Vous pouvez également réfléchir avec lui aux façons d'augmenter ses chances pour l'an prochain. N'hésitez pas à lui donner d'autres options. Montrez-lui que sa valeur ne dépend pas de sa sélection dans l'équipe. Demandez-lui quels sont les autres loisirs qui l'intéressent et explorez-les avec lui. Vous l'aiderez ainsi à désamorcer la situation afin d'éviter qu'elle devienne un problème dans sa vie.
Dans certains cas, la situation difficile peut être une séparation ou un divorce, ou encore un événement traumatisant. Les jeunes peuvent avoir plus de mal à surmonter de telles situations; en tant que parent, vous pourriez avoir besoin de plus amples renseignements sur la façon d'aider votre adolescent.
Utilisez un langage clair, simple et direct. Si vous utilisez des mots compliqués, parlez trop ou essayez de régler les problèmes de votre jeune à sa place, ce dernier risque de cesser de vous écouter.
Restez calme. Le fait de vous mettre en colère et de vous laisser envahir par vos émotions ne vous aidera pas.
Ne jugez pas. Au lieu de juger votre jeune d'un point de vue de parent, essayez de vous mettre à sa place.
Écoutez. L'écoute est l'élément le plus important de la communication avec votre adolescent. Essayez de saisir ses sentiments et d'être compréhensif. Dites des choses comme « Je vois » ou « Peux-tu m'en dire plus sur...? » pour montrer que vous l'écoutez activement.
Surveillez votre langage corporel. Des bras croisés et une expression sévère indiquent à votre jeune que vous ne vous intéressez pas à ce qu'il a à dire. Les actions en disent parfois plus long que les paroles.
Soyez chaleureux. Vous devez continuer à montrer par vos actions votre bienveillance et votre amour pour votre jeune.
Si vous croyez percevoir un problème de santé mentale chez votre jeune, il est important de vérifier. Ainsi, si votre jeune semble malheureux en revenant de l'école, posez-lui des questions à ce sujet. Il peut être difficile de parler à votre jeune, mais ce n'en est pas moins important. Dites-lui quelque chose comme: « Tu n'as pas l'air de bien aller. Est-ce que je me trompe? » Si votre jeune a un problème dont il veut vous parler, il est important que vous validiez ses émotions et que vous l'appuyiez. S'il ne souhaite pas vous en parler, il doit tout de même savoir que vous serez là quand il sera prêt à s'ouvrir. Dites-lui par exemple: « Si tu veux en parler, je suis prêt à t'écouter. Je serai là, tu n'as qu'à venir me voir quand tu voudras. »
Chaque jeune est différent, et chacun a des problèmes qui lui sont propres. Votre relation avec votre adolescent et la confiance qu'il vous accorde s'en trouveront améliorées si vous reconnaissez la valeur de ses pensées, de ses sentiments et de ses expériences. Pour ce faire, dites-lui des choses comme « Oh! Je comprends à quel point cette dispute avec ton ami doit te contrarier ». Si votre jeune souhaite parler davantage ou s'il veut de l'aide pour régler son problème, consultez avec lui les étapes de la résolution de problème.
Lorsque votre enfant entre dans l'adolescence, vous pourriez croire qu'il ne souhaite plus que vous soyez aussi présent qu'avant dans sa vie, et qu'il n'a plus autant besoin de vous. En vérité, les adolescents ont besoin de leurs parents et veulent qu'ils fassent partie de leur vie.
Vous pouvez rester proche de votre jeune en:
Assistant à ses activités parascolaires, comme ses parties de sport et les activités de ses clubs, ainsi qu'à ses activités scolaires
Vous assoyant avec lui pour regarder la télévision ou un film
Il est normal qu'un jeune se sente parfois triste; sa tristesse devrait toutefois disparaître d'elle-même et ne devrait pas nuire à ses activités quotidiennes. On parle de dépression lorsque la tristesse est si grave qu'elle nuit aux activités du quotidien.
Les jeunes s'expriment de différentes manières. Si votre adolescent est déprimé, portez attention aux signes suivants:
Il se sent isolé
Il se sent très triste
Il est plus irritable
Il montre des signes d'agressivité et même de rage
Il se désintéresse de choses qu'il aimait auparavant
Parmi les signes pouvant indiquer que votre jeune pense au suicide, citons:
Le fait de parler ouvertement de la mort
Le fait d'écrire sur la mort
Le sentiment de n'avoir rien à espérer de l'avenir
L'impression que son avenir est sombre
L'acquisition d'armes ou un intérêt accru pour les armes
Des changements d'humeur importants
Si vous pensez que votre jeune est sur le point de se suicider, téléphonez au 9-1-1.
Il existe de nombreux mythes sur le suicide chez les jeunes. Un de ces mythes est qu'en parlant du suicide chez les adolescents, on risque de l'encourager. C'est faux. Parlez à votre jeune. Restez ouvert à la communication. Faites-lui part de vos préoccupations. Cela aidera à réduire les risques que votre jeune se sente isolé et se referme.
Il est important de discuter de santé mentale avec votre jeune. Voici quelques façons d'aborder le sujet de la dépression et du suicide avec un adolescent:
Discutez simplement avec lui. Offrez-lui du soutien. Restez ouvert à la communication; vous pourrez ainsi lui faire part de vos inquiétudes.
Posez des questions. Faites toutefois attention de ne pas en poser trop à la fois. Vous pouvez être direct. Par exemple, demandez à votre adolescent: « Es-tu déprimé? As-tu des pensées suicidaires? »
Écoutez votre adolescent. Évitez de porter un jugement.
N'abandonnez pas. Il se peut que votre jeune ne vous réponde pas tout de suite, ou ne vous donne pas toutes les réponses dont vous avez besoin. Continuez de lui poser des questions. Rassemblez des ressources. Restez à l'affût.
Le fait d'aider votre jeune pendant sa dépression peut être un processus difficile. Célébrez les petites victoires, par exemple si votre jeune vous parle ou encore si vous continuez de faire preuve de résilience.
Il est important que les jeunes aient quelqu'un à qui parler, mais c'est tout aussi important pour leurs parents. Confiez-vous à un ami, à un voisin ou à un collègue. Être le parent d'un adolescent atteint d'une maladie mentale peut susciter chez vous de la culpabilité. Pour votre propre bien, vous devez pouvoir parler de vos sentiments. Cela vous aidera à appuyer votre jeune au quotidien comme vous le souhaitez. Si vous souhaitez parler à quelqu'un, mais que vous n'êtes pas à l'aise d'approcher un de vos amis, vous pouvez téléphoner à: Parents Lignes de secours de l'est de l'Ontario, un organisme offrant du soutien et des groupes de soutien pour les familles d'adolescents aux prises avec des problèmes de santé mentale.
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