Comment les adolescents vivent‑ils le deuil?
Perdre un être cher peut amener l’adolescent à avoir des pensées et des sentiments à la fois nombreux et contrastés. Le deuil est une épreuve. Les adolescents sont en deuil pour différentes raisons : ils ont perdu un être cher ou un animal auquel ils tenaient. Ils peuvent aussi vivre un deuil quand ils doivent se séparer de leurs parents ou de leurs aidants, qu’ils sont malades ou qu’ils changent d’école ou de quartier.
Les adolescents peuvent vivre le deuil comme les adultes. Même s’ils arrivent toujours à mettre au point des moyens constructifs de s’adapter, le deuil est parfois pour eux une épreuve plus difficile. Ils essaient alors d’avoir l’air « normaux » pour s’intégrer parmi leurs amis et peuvent parfois tenter de cacher et de nier leurs sentiments. Ils sont parfois irritables, ont des sautes d’humeur, ont de la difficulté à se concentrer et deviennent parfois craintifs. Dans certains cas, ils peuvent faire appel à des substances comme l’alcool ou les drogues pour apaiser leurs craintes.
Si les forts symptômes de l’adolescent vous inquiètent ou durent trop longtemps, parlez‑en à votre médecin de famille ou à un professionnel de la santé.
Parler de la mort
Parlez de la mort ouvertement et honnêtement :
- Encouragez‑les à parler de leurs pensées et de leurs sentiments. Dites‑leur que même s’ils vivent un deuil, ils peuvent très bien avoir le cœur léger.
- Dites-leur la vérité et écoutez ce qu’ils en disent. Donnez‑leur le temps de poser des questions et d’exprimer leurs sentiments.
- Rappelez aux enfants que ce n’est pas parce qu’on est malade que l’on meurt nécessairement.
- Dites‑leur que ce qu’ils ressentent est normal et qu’ils peuvent très bien pleurer. Aidez‑les à exprimer leurs sentiments.
- Encouragez-les à adopter des moyens positifs de s’adapter, par exemple en parlant à quelqu’un à qui ils font confiance, en se consacrant à des activités physiques et en continuant de faire ce qu’ils aiment.
- Aidez‑les à se sentir en sécurité. Veillez à ce que leur routine reste la même.
- Demandez-leur de participer à la planification des funérailles ou de l’inhumation et à la sélection des souvenirs. Certains souhaitent participer aux funérailles ou à la cérémonie de consécration de la vie.
Mort, religion et culture
Les religions et les cultures adoptent différentes croyances sur la mort et différentes traditions pour les funérailles et l’inhumation. L’information ci‑dessus vise à vous donner une ligne de conduite générale quand vient le moment d’aborder la question de la mort ou d’une perte. Se rapprocher de sa communauté confessionnelle peut aussi être utile, pour vous comme pour les vôtres.
Pour en savoir plus sur la manière d’aborder la question de la mort avec les adolescents et sur l’aide à leur apporter quand ils vivent un deuil, veuillez consulter : deuildesenfants.ca.
Pour vous renseigner sur les initiatives locales, veuillez consulter :
- Compassionate Ottawa (en anglais seulement);
- Bereaved Families of Ontario Ottawa Region (en anglais seulement);
- La maison Roger Neilson.
Avez‑vous d’autres questions sur l’art d’être parent?
- Adressez-vous à une infirmière en santé publique. Appelez au Centre info‑santé publique Ottawa au 613-PARENTS [613-727-3687] (ATS : 613-580-9656) ou faites parvenir un courriel à Santé publique Ottawa (etreparentaottawa@ottawa.ca).
- Communiquez avec une infirmière en santé publique et d’autres parents sur la page Facebook Être parent à Ottawa.
- Il existe différents services grâce auxquels votre enfant pourra s’épanouir et se développer sainement à Ottawa.
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